Les étudiants peuvent inverser les effets de l'inactivité en un jour ou deux, mais l'histoire est différente pour les adultes qui abandonnent leur mode de vie actif. Deux nouvelles études montrent que quelques semaines d'inactivité pourraient nous rendre moins sains et que les effets pourraient durer plus longtemps. L'augmentation de l'âge pourrait en amplifier les conséquences. Même si une blessure ou une hospitalisation vous ralentit, continuez votre activité physique régulière, conseille Chris McGlory, un chercheur canadien qui a dirigé une étude.
«Il n'est pas rare que des personnes âgées tombent malades ou se blessent et se retrouvent hospitalisées ou confinées à la maison pendant plusieurs semaines, ou qu'une personne plus jeune décide simplement de prendre quelques semaines de congé», dit-il. Mais «si cela est possible», dit-il, «n'arrêtez pas de bouger.» Il recommande de discuter avec un thérapeute physique des options d'activité.
Voici pourquoi, selon les deux nouvelles études, réduire l'activité physique peut nuire à la santé. La première étude a demandé à 45 femmes et hommes adultes de réduire leur rythme habituel de marche de plus de 10 000 pas la plupart des jours. Ils ont réduit leur nombre à moins de 2 000 pas et ils ont passé plus de trois heures et demie supplémentaires assis chaque jour.
Les volontaires ont poursuivi cette routine pendant deux semaines. À la fin de cette période, leur glycémie avait augmenté et leur profil de cholestérol était moins sain. Ils avaient ajouté de la graisse autour de leur abdomen et perdu un peu de masse musculaire dans leurs jambes. Leur sensibilité à l'insuline a diminué.
La plupart de ces effets se sont inversés lorsque les femmes, les hommes et les femmes ont repris l'exercice. Cependant, quelques volontaires ne sont pas revenus à leur niveau d’exercice précédent. Ils ont pratiqué des exercices moins vigoureux chaque semaine qu'auparavant. Deux semaines après la reprise de leur activité normale, ils ont présenté des symptômes légers mais persistants de résistance à l'insuline.
La deuxième étude portait sur les personnes en surpoids âgées de plus de 65 ans en bonne santé qui marchaient entre 7 000 et 8 000 pas par jour. Cependant, leur taux élevé de sucre dans le sang les expose au risque de développer un diabète. Les chercheurs leur ont demandé de réduire la marche à moins de 1 000 pas par jour pendant deux semaines avant de reprendre leur activité normale au cours des dernières semaines de l’étude.
Dans cette étude, les effets nocifs qui se sont développés ne se sont pas complètement résorbés après deux semaines de déménagement. Ces résultats néfastes comprenaient un contrôle insuffisant de la glycémie et une résistance à l'insuline croissante. Certains ont indiqué qu'ils pourraient bientôt perdre de la masse musculaire. Quelques-uns qui ont évolué dans le diabète de type 2 à part entière ont dû quitter l'étude.
La première de ces nouvelles études a été publiée en juin dans Diabetologia et menée par des chercheurs de l'Université de Liverpool en Angleterre. La deuxième étude menée par des chercheurs de l'Université McMaster au Canada a été publiée en juillet dans The Journals of Gerontology.



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